Chapitre XI

 

L’Osmose et la pensée d'un DIEU unique

 

 L’osmose issue de l’évolution d’un individu donné ou d’un groupe d’individus se réalise à plusieurs niveaux :

comme nous l’avons analysé plus haut, l’homme qui progresse dans son évolution rayonne et communique vers un groupe d’individus réceptifs. Cela génère l’évolution de l’ensemble des individus de ce groupe qui à son tour, va rayonner en direction d’une masse plus importante d’individus également réceptifs.

D’un ensemble infiniment petit (l’unité humaine par ex.) à un autre ensemble infiniment plus grand (l’humanité entière), le rayonnement interactif va se produire entre l’énergie globale et tous les êtres humains. Donc par voie de conséquence, entre les différents groupes d’individus concernés.

En réalité, lorsque nous parlons d’osmose avec l’énergie Globale, il faut entendre par-là, osmose avec l’ensemble des individus issus de la même énergie positive.

L’osmose ne peut se réaliser pleinement que dans le cadre d’une communauté volontaire de mouvement vers le haut, c’est-à-dire d’élévation et de progression spirituelle de la pensée. C’est l’objectif à suivre que nous ont fixé les entités qui communiquent avec nous.

Il convient maintenant de faire le point sur les moyens dont nous disposons pour remplir au mieux cet objectif :

- Le premier de ces moyens est représenté par les acquis de la recherche individuelle. Par son effort de volonté dans sa quête de sagesse, le chercheur prouve en quelque sorte son désir de se mettre lui-même à l’écoute des autres, sans a priori, sagement ouvert à toute hypothèse que l’on pourrait lui présenter de façon positive et constructive. Même si, dans le cadre d’une recherche individuelle, les découvertes et les réponses apportées sont souvent subjectives et partielles (ne soyons jamais imbus de nos connaissances qui seront toujours relatives), leur partage avec la collectivité permet de générer de nouvelles pistes de recherche pour le néophyte comme pour l’initié.

- Le second moyen, essentiel pour l’individu, est sa foi en la sagesse de l’homme. Cette hypothèse de sagesse est primordiale si le chercheur veut entreprendre son évolution dans un esprit de compréhension, de sympathie, d’amour, d’amitié et de solidarité. Il montre ainsi son désir profond d’évoluer vers une vie meilleure et plus riche par son intérêt pour les autres. Pour lui, la communication mène à l’ouverture, elle-même source de progression. Il est regrettable de voir des croyants pratiquant certaines religions refuser de s’ouvrir sur ce qui n’est pas uniquement leur enseignement, car figé dans les écritures qui sont les leurs. L’apport mutuel est alors bloqué, et les différences s’accentuent alors que la recherche fondamentale de l’humanité est absolument l’opposé.

- Un troisième moyen, non moins important, est l’aide précieuse et indispensable qui nous est apportée par les entités par l’intermédiaire des sensitifs. Le jeu des questions/réponses, la possibilité de dialogue directe avec les entités est une source extraordinaire d’informations qui ne sont pas des dogmes figés, mais des voies de recherche et des lignes de réflexion.

- Le dernier moyen dont nous disposons, et sans aucun doute celui sans lequel rien ne serait, est l’expérience acquise lors de recherches collectives.

Au cours du cheminement dans différents processus, les chercheurs ont acquis une expérience qu’ils font partager au néophyte quant au développement de sa propre sensitivité. Il s’agit en fait de la transmission d’un " savoir-faire " permettant un gain de temps et d’établir une communauté de moyens de progression. Techniques d’exercices de perceptions extra- sensorielles, de relaxation, de mise à l’écoute, de concentration, etc... Nous développerons plus loin l’étude de ces moyens collectifs, du moins dans la théorie, car en ce qui concerne l’application pratique nous ne saurions que trop vous engager à la prudence afin d’éviter le piège d’une étude sectaire et prosélytisme.

Avant de poursuivre plus loin notre étude, considérons les éléments analysés jusqu’à présent : dans le meilleur des cas, l’humanité pourra trouver son salut grâce aux efforts d’individus conscients et réceptifs pour lesquels l’intelligence instinctive saura prendre le pas sur l’intelligence raisonnée et seulement intellectuelle.

Rejeter le matérialisme est inutile, il suffit de ne pas le considérer comme élément primordial du bien-être. Mieux encore, la solidarité engendrée par l’effet osmotique d’une recherche spirituelle étendue devrait permettre à tout être humain de se sentir dégagé de tout souci matérialiste et donc de permettre à l’ensemble de l’humanité d’entreprendre sa grande ascension et sa longue marche vers l’évolution, la paix, l’amitié, la sagesse et l’osmose universelle.

Acquérir des enseignements par la foi dans la recherche spirituelle est une action positive, mais il reste à s’interroger sur l’usage qui en sera fait par les détenteurs de ces mêmes enseignements... Et surtout, quel sera le rôle subjectif de l’homme dans l’application pratique de ces enseignements.

Sachons tout d’abord que, aussi bien dans le cadre d’une recherche spirituelle collective qu’individuelle, les résultats ou enseignements sont pris en compte exclusivement par l’individu de façon autonome et subjective. Il doit être bien évident que l’être humain jouit d’une liberté. Si l’individu a parfaitement assimilé le principe de la communication et du partage, le cycle d’évolution d’ensemble se poursuit normalement vers l’osmose. Ce qui permet à chaque individu de se reconnaître comme unité autonome, et surtout de reconnaître les autres unités autonomes sur une base égalitaire. Par contre, si le principe essentiel de communication n’est pas assimilé ou égoïstement non appliqué, l’évolution personnelle restera limitée et lente. De même que les enseignements tirés de la recherche spirituelle, les applications qui en sont issues se situent donc avant tout au niveau personnel, dans le respect de l’individu, dans le respect des pensées émises par chacun, et surtout sur la base d’un comportement intégrant obligatoirement la notion de partage, de solidarité et d’ouverture de communication.

Dans l’avenir, les rayonnements ajoutés des chercheurs spirituels (et scientifiques) généreront de nouvelles évolutions individuelles, et ainsi de suite.

L’osmose telle qu’elle est exprimée ici doit permettre dans l’absolu à l’homme de vivre dans l’amour et l’amitié de l’autre, et dans une stricte égalité structurelle et spirituelle. Dans la grande majorité des cas, presque tous les croyants admettent un Dieu unique. Mais les vrais messages de l’Univers, souvent oubliés, transgressés, sinon littéralement transformés par les hommes qui ont eu le pouvoir d’y apporter leur interprétation personnelle, présentent dans leur ensemble un mélange d’enseignements peu cohérents. Combien d’athées trouveront cela " utopique et démagogique ", et combien d 'entres eux penseront qu’il n’est nullement besoin pour eux de faire le premier pas. Si le principe les inspire, ils pourront saisir l’opportunité de pouvoir participer. (de façon anonyme "sur Internet avec nous par ex.")

Le dalaï-lama tibétain, invité à l’émission de télévision de Bernard Pivot du 21 avril 1989 à Paris, disait à peu près ceci: " Les hommes devraient prendre conscience de leurs différences de croyances, d’obédiences religieuses, et essayer de concevoir la création avec une seule unité de foi qui ferait converger vers une seule osmose humaine. "

Selon nous, toutes ces différences peuvent se fondre en un idéalisme universel, et, partant de cet idéal considéré aujourd’hui comme utopique, la masse humaine retrouverait sa valeur morale et sa vrai dimension spirituelle, celle enfouie au fond du cœur de la raison. Comment interpréter le mot "Dieu "? Eternelle question de l’homme prisonnier de son espace temps à trois dimensions, auquel il manque la racine de son origine. Ceux qui disent posséder la foi développent une motivation très forte pour apporter et transmettre leur croyance à ceux principalement ouverts et n’ayant pas encore atteint le même degré d’intime conviction. Mais peuvent-ils décrire malgré cet acquis ce qu’est Dieu ?… Quelques-uns vous diront que l’existence de ce que nous nommons " Dieu " a le droit de perturber et de laisser sceptique ou incrédule, en cela ils n’ont pas tout à fait tort si l’opportunité ou le hasard ne le leur a pas apporté d’enseignement concret sur le sujet, soyons compréhensibles. L’homme souhaite cependant comprendre, et persiste à vouloir connaître la raison et le pourquoi de son existence. Dès son jeune âge, il constate rapidement les différences qui le distingue des autres. Le commencement et la fin de la vie apportent une thèse parfaite aux rationalistes pour qui tout possède un temps de vie bien défini, que ce soit un système planétaire où la durée de vie s’exprime en milliards d’années, un soleil en centaine de millions d’années, la matière minérale en millions d’années ou la vie plasmatique en centaines ou dizaines d’années… (et qui pourtant n'explique rien, car nous savons que le temps est une création de l'homme)

Les scientifiques nous démontrent que l’univers est en continuelle expansion et que l’on peut parfois continuer à voir des planètes disparues depuis des années-lumière, celles-ci s’étant désintégrées depuis longtemps.

Nous en retenons et observons deux choses :

- La première est le mot expansion, qui veut dire évolution, mouvement, progression...

- La deuxième concerne le mot continuer...

Alors posons nous la question, l’image qui nous parvient à la vitesse de la lumière s’arrête-t-elle à notre seule planète Terre, qui est loin d’être le terminus de ce Grand Tout Universel, et où va cette image qui voyage à perpétuité dans l’espace ?

Comprenons que l’homme, (enfermé et emprisonné dans un parcours d’épreuves difficiles quelquefois mal acceptées par lui, comme : les guerres, les conflits sociaux, politiques ou sentimentaux, l’insécurité générale, une situation économique précaire, les accidents, la maladie, la vieillesse, la pollution de l’environnement, etc.), ne se préoccupera pas de se donner une priorité pour comprendre ces énigmes (que nous considérons pourtant importantes) tant qu’il n’aura pas résolu ses problèmes personnels bien présents et biens terrestres, et trouvé l’apaisement, l’harmonie de sa vie et celle de sa sécurité matérielle... "instinct de survie oblige".

Les pseudo croyants se sont beaucoup éloignés les uns des autres par des concepts différents, tant et si bien, qu’ils ont fait éclater par trop de divergences la possibilité d’une unité spirituelle universelle qui apporterait la paix à tous les hommes.

Dire "Je crois" est une chose. Dire "j’affirme" en est une autre...

Retenons que l’affirmation enferme celui qui la formule.

La ligne de pensée qui émane des entités de CHORUS est en tout état de cause d’accepter toutes ces différences comme normales sinon nécessaires, sans jamais les juger pour pouvoir rester ouvert à tous. La foi ne supporte pas le doute, car, si doute il y avait, la foi ne serait pas.

Ceux dont le doute est dissipé savent que l’homme et sa vie ne sont qu’un passage d’épreuves successives dans lesquelles il est important de s’accomplir.

Les recherches sur ce qui constitue la matière (connaissance suprême) se poursuivent à coup de milliards de dollars. Recherche fastidieuse, énorme de conséquences, surtout pour aller à l’encontre de cet infiniment petit (envers de l ’infiniment grand ). L’homme y découvre sa dimension relative et la conséquence spirituelle qui va l’en imprégner chaque fois qu’il avance dans cet univers. Il cherche, se surpasse toujours de plus en plus, réussit à découvrir des technologies avancées toujours plus complexes et nouvelles… Comment les utilisera-t-il, et à quoi serviront elles ?

Que penser de cette réflexion pertinente de quelques scientifiques qui osent avancer que la matière n’est qu’une vue de l’esprit et que tout ce qui nous apparaît tangible et réel pour les yeux ne sont en fait que des formes différentes d’énergie, comme toutes autres vies qui nous environnent. Ont-ils vraiment tort ?

Cet ouvrage, en tout cas, n’est pas contre cette théorie. Sa réalisation cherche à le considérer d’une façon différente, espérant en cela apporter le rayon d’une lumière nouvelle ou un symbole d’espoir nouveau pour le futur de l’homme "qui chemine inexorablement vers son créateur". Partant de cette réflexion, il semble plus facile de comprendre comment et pourquoi il devrait se bien comporter, et pourquoi il doit prendre conscience de ce qui l’attend.

Quand l’homme parle de " son Dieu ", quel que soit le nom que l’on voudra bien utiliser, il ne peut-être évidemment " construit " qu’à son image personnelle, avec toutes les données que la vie lui a apportées… Ce Dieu sera forcément celui qu’il aura interprété avec tous les éléments d’informations reçus et qui ont inéluctablement contribués à structurer chez cet homme l’image qu’il s’en est faite. En tout état de cause, elle ne sera que la sienne, avec et selon la contribution des influences environnantes qui lui sont extérieures, du moins dans un cadre d’ensemble.

Un homme ne pourra jamais imaginer, concevoir sa croyance d’une façon identique à celle de son voisin dont l’interprétation et la vision individuelle et personnelle des choses seront dans un cas ou dans un autre, sous un angle ou sous un autre, bien différentes. Deux entités parfaitement identiques n’ont jamais existé et n’existeront jamais, mais ne perdons pas de vue que la recherche exhaustive des similitudes entre croyances peut apporter la convergence vers l’osmose humaine.

 

Ligne de pensée

Il est vrai que certains milieux sociaux se prêtent mal à l’acceptation de la recherche spirituelle, même et surtout si les préoccupations y sont celles de la survie. Celui qui sortirait du " lot " serait immédiatement taxé d’originalité malsaine, voire de folie. Comme l'éducation intellectuelle ne permet pas toujours d’établir une communication compréhensible avec son entourage, ce type d'individu se retrouverait marginalisé et ne pourrait donc pas être considéré comme un élément dynamisant de cette recherche, contexte d’une osmose inter/active d’un milieu social donné. C’est peut-être pour cela qu’il est nécessaire et essentiel d’évoquer la notion de solidarité.

Le système pyramidal de notre société civilisée interdit d’imaginer une possibilité d’évolution partant de la base, du moins de façon sûre, durable et permanente dans le temps. Il est nécessaire que le " sommet " de la pyramide, c’est-à-dire les individus privilégiés par leurs contextes sociaux/éducatifs soient non seulement capables d’assurer leur propre recherche d’évolution spirituelle, mais aussi et surtout de communiquer et de partager en aval. Dans la pratique, cela sous-entend un certain effort de mise à disposition en direction de milieux moins favorisés. Toute la nuance réside dans le fait que la continuité et " l’assiduité " dans la recherche ne seront pas considérées de la même manière dans l’un et l’autre des groupes sociaux dont nous parlons. Nous constatons ici que beaucoup d’efforts seront à envisager. Imaginons ce qu’il en sera des pays du tiers/monde pratiquement démunis de structure d’éducation. Paradoxalement, il est notoire que bon nombre de philosophies spiritualistes ont pris naissance dans ces pays défavorisés.

Y a-t-il une conclusion à en tirer et une relation de cause à effet entre degré de civilisation et intérêt pour la cause spirituelle ?

Ces populations, loin du matérialisme des pays dits civilisés ou industrialisés, " s’accrochent " à la spiritualité comme à une promesse faite sur leur devenir post/mortem. Même les individus pris séparément dans ces populations défavorisées n’ont pas la conscience de poursuivre un objectif précis ou de suivre un processus de recherche d’évolution. Les voies sont tracées, et l’évolution omniprésente. On ne peut établir de parallèles sérieux entre évolution spirituelle et niveau social ou économique. Le seul élément perturbateur intervient au niveau de la péri/perception de cette évolution par le milieu auquel nous sommes intégrés.

D’une certaine façon, nous pourrions en déduire que l’être humain appartenant à une société dite évoluée ressent encore à ce jour, et vis-à-vis de son milieu, une certaine honte à se préoccuper de ces choses de la spiritualité. Certes, l’évolution spirituelle ne peut en aucun cas permettre d’accéder à une position sociale importante. Cela signifie t-il que l’homme doive sacrifier sur l’autel du matérialisme tout espoir de salut dans la recherche de son origine et dans sa quête d’une osmose universelle ?

Prenons pour exemple (puisque, par définition, c’est celle que nous connaissons le mieux), la religion catholique... Historiquement, les " pionniers " de la chrétienté pouvaient êtres assimilés aux sages orientaux d’aujourd’hui. A la différence qu’ils étaient martyrisés, pourchassés, et qu’ils étaient la risée d’une société qui trouvait son confort dans la vénération de divinités domestiques, ils prônaient l’amour, la solidarité, le respect de l’individu. Ils reconnaissaient et argumentaient même sur la commune origine de l’humanité tout entière. Un seul Dieu, une seule force, une seule origine…L’homme devait par son comportement humaniste permettre à l’humanité tout entière d’accéder à la paix intérieur, à l’amour du prochain, à l’entente humaine. Il n’y était pas question de créer un groupe de pression ou de pouvoir, mais de communiquer et de partager.

Mais comment devons-nous interpréter ces mots " l’amour du prochain " ?

Soyons simple, pour en exprimer la signification… Imaginons ... "quelqu’un qui ne s'arrêtera jamais d’essayer de rendre meilleures, les conditions et la qualité de vie au sein de la société dans laquelle il s'exprime".

Deux mille ans se sont écoulés depuis Jésus-Christ; l’un de ceux qui ont sur Terre, donné l’exemple concret de cet esprit humanitaire. Mais que reste-t-il de cette sincérité, de cette sagesse ?

L’homme responsable de la bonne parole a sûrement quelque part, sans doute pour satisfaire à des tentations trop fortes, oublié le message pour le messager, qui ne cherchait certes pas à se faire adorer lui-même.

Comment ou par quel miracle pourrait-on imaginer un retour aux sources, alors que les religions ne peuvent plus être considérées comme seul fil conducteur spirituel du comportement et de la conduite d’une société. L’individu, au travers de la religion, au vu de son éducation spirituelle, perd toute notion d’autonomie en s’inculquant des principes de moutons de Panurge, adhérant en bloc à des préceptes didactiques et fidéistes. D’ailleurs, l’adhésion à ces principes n’est même plus le fait d’une réelle conviction, mais plutôt une contrainte psychologique dictée par un effet de masse. A titre d’exemple, ce qui, jadis, pouvait être considéré comme blasphème passe aujourd’hui aux oubliettes en devenant superstition.

Très certainement, les ultra/conservatrices lois édictées par le Coran, ou l’élitisme juif présent‚ dans la Thora sont tout autant à blâmer par les conséquences souvent catastrophiques de leur application dans la vie quotidienne (ex: hommes ou femmes, nous sommes tous égaux en droit). Dans tout cela, ne suffirait-il pas de garder en mémoire comme première loi universelle : ( Ne fait pas aux autres ce que tu ne désires pas que l’on te fasse), et vivre pleinement sa vie pour s’y épanouir selon son inspiration, dès l’instant où l’on ne nuit pas à celles des autres et en prenant sur soi, l’entière responsabilité‚ de " sa " croyance, ... celle que l’intime conviction et les raisons du cœur dictent tout bas à la conscience de l’homme.

Les différentes et nombreuses interprétations de la Bible ont été pour beaucoup, cause de l’incroyance qu’elle a suscitée chez les gens intelligents. Beaucoup de phrases et de chapitres dans la Bible révèlent l’impossibilité de les interpréter d'une seule façon bien précise, de les comprendre littéralement tant il en est qui sont figuratifs, allégoriques et mystiques. De plus, ce serait insulter les Juifs, les Musulmans, les Bouddhistes, etc., que leur dire qu’il doivent croire en Jésus pour être sauvés…C’est de l’ignorance, de la peur, et de la superstition dont nous avons besoin d’être sauvé. L’ignorance et toute la souffrance qu’elle engendre. Pour dissiper la peur de l’inconnu, c’est à chacun de nous qu’il appartient de démystifier ce qui nous apparaît comme difficilement compréhensible, et ce n’est pas aux autres qu’il faut en laisser le soin exclusif. L’homme aspire à être sauvé de la faim, de la misère, de la souffrance, de l’oppression, de l’injustice, de l’insécurité, de la haine, ou de l’incompréhension, partout sur le globe.

Ce que l’homme doit accomplir pour l’humanité à laquelle il appartient, c’est la mise en place d’une structure internationale dont l’irréversibilité sera d’unifier les hommes et les peuples qui aspirent à ce choix... Cela veut dire au premier chef, qu’un individu doit se construire un état d’esprit particulier pour devenir un chercheur selon l’ouverture dont nous avons analysé les effets précédemment, mais aussi un comportement positif générateur de réactions positives pour la communauté. Au-delà de l’autosatisfaction tirée par l’individu de par son comportement positif, c’est-à-dire une forme de sagesse et de sérénité, l’influence de sa positivité va s’étendre sur son entourage immédiat, voire pour les plus évolués, sur un public plus large qui pourra prendre ceux-ci comme modèles de vie.

Quoi qu’il arrive, les pensées de chacun sont perçues d’une façon ou d’une autre, et seules les positives pourront créer l’effet d’osmose et de communication " intelligente " que l’être humain responsable se doit de rechercher. Pour résumer, nous pouvons dire que l’évolution ne correspond pas seulement à un enseignement reçu, mais aussi et surtout à des actes, une mentalité, un comportement adéquat visible dans la vie quotidienne. Les observations que le chercheur pourra faire quant aux interactions qui se dégageront de ses émissions de pensées positives seront non seulement une sorte de récompense de ce comportement, mais également un enrichissement expérimental essentiel à la poursuite de ses travaux.

 

L’homme et sa composante spirituelle

Avant de progresser plus avant sur le rayonnement de l’homme dans la pratique et dans son évolution, il convient de tenter une approche de la nature même de l’être humain dans sa composante spirituelle, à savoir son rapport avec le fait très subtil de " l’intelligence ".

On peut définir deux systèmes clés parmi les modes de réaction du réflexe humain:

1) L’instinct (intime conviction), c’est-à-dire le savoir inné, sorte de réflexe pré/intelligent,

2) L’intelligence acquise, somme de connaissances ou fruit de l’observation.

Bien que l’on puisse considérer que, sous un certain point de vue, nous pouvons trouver que l’intelligence elle aussi connaît certaines choses sans les avoir apprises. Mais ce sont des connaissances d’un ordre bien différent. Nous ne voudrions pas ranimer ici la vieille querelle des philosophes au sujet de l’innéité. Nous dirons cependant que l’énergie individuelle qui a déjà animé précédemment d’autres vies colporte avec elle les réminiscences dont nous avons déjà parlé, ce qui apporte au nouveau corps animé par cette même énergie d’indéniables prédispositions pour nombre de choses. Ceci expliquant aussi les phénomènes de régression de vies sous hypnose, étant donné que le plan vibratoire des individus animés par cette même énergie les met " sur la même longueur d’onde ". Mais bornons-nous à enregistrer le point sur lequel tout le monde est d’accord, à savoir que l’enfant comprend immédiatement des choses que l’animal ne comprendra jamais et qu’en ce sens l’intelligence comme l’instinct, sont une fonction héréditaire innée. Cette intelligence innée cependant, quoiqu’elle soit une faculté de connaître, ne connaît aucune chose en particulier. Quand le nouveau-né cherche pour la première fois le sein de sa mère, témoignant ainsi qu’il a la connaissance, inconsciente sans doute, d’une chose qu’il n’a jamais vue, on dira précisément, (parce que la connaissance innée est ici celle d'une chose déterminée), que c’est l’instinct et non pas l’intelligence. L’intelligence n’apporte donc la connaissance innée d’aucun objet. Et pourtant si elle ne connaissait rien naturellement, elle n’aurait rien d’innée. Alors que peut-elle donc connaître elle qui ignore toutes choses ?

A coté des choses, il y a les rapports. L’enfant qui vient de naître ne connaît ni des objets déterminés, ni une propriété déterminée d’aucun objet; ... mais le jour où on appliquera devant lui une propriété à un objet, il comprendra tout de suite ce que cela veut dire. L’intelligence fait donc naturellement usage des rapports d’équivalent à équivalent, de contenu à contenant et de cause à effet. Disons que si l’on envisage dans l’instinct et dans l’intelligence ce qu’ils renferment de connaissance innée, on trouve que cette connaissance innée porte dans le premier cas sur des choses et dans le second cas sur des rapports. Il est nécessaire ici d’entrer dans quelques détails provisoires sur le mécanisme de l’intelligence :

Nous avons dit que l’intelligence avait pour fonction d’établir des rapports. Déterminons plus précisément la nature des relations que l’intelligence établit. Sur ce point, on reste encore dans le vague et l’arbitraire, tant que l’on voit dans l’intelligence une faculté destinée à la spéculation pure. Ainsi on enseignera que l’intelligence est essentiellement unification, que toutes ses opérations y concourent et ont pour objet commun d’introduire une certaine unité dans la diversité des phénomènes, etc... Unification est un terme vague, moins clair que celui de relation ou même que celui de pensée, et qui n’en dit pas davantage. De plus, on pourrait se demander si l’intelligence n’aurait pas pour fonction de diviser plus encore que d’unir. Enfin, si l’intelligence procède comme elle fait parce qu’elle veut unir, et si elle cherche l’unification uniquement parce qu’elle en a besoin (instinct de survie par exemple), notre connaissance devient relative à certaines exigences de l’esprit qui auraient pu sans doute être tout autre qu’elles ne sont. Pour une intelligence autrement conformée, autre eu été la connaissance. Le fait intelligent n’étant plus suspendu à rien, tout se suspend alors à lui. Et ainsi, pour avoir placé l’entendement trop haut, on aboutit à mettre trop bas la connaissance qu’il nous donne. Cette connaissance devient relative, puisque l’intelligence est une espèce d’absolu. Au contraire, nous tenons l’intelligence de l’homme pour relative aux nécessités de l’action. Posez l’action, la forme même de l’intelligence s’en déduit. Cette forme n’est donc ni irréductible ni inexplicable. Et précisément parce qu’elle n’est pas indépendante, on ne peut plus dire que la connaissance dépende d’elle. La connaissance cesse d’être un produit de l’intelligence pour devenir en un certain sens partie intégrante de la réalité.

Ce qui nous ramène à dire que le sensitif ne se sert effectivement pas de son intelligence pour acquérir une partie de la connaissance mais bien d’une forme de passivité volontaire. De même, le rayonnement de l’homme vers les hommes, sera le fait d’un comportement passif positif, et non pas le fait d’un raisonnement logique et construit. Or quelle est la nature du fonctionnement de ce rayonnement ?

Selon les principes édictés que nous avons vu plus haut, l’homme est construit à l’image de la matrice créatrice; soit celle de l’univers. C’est-à-dire une partie de matière et une partie d’énergie, la matière pouvant être comparée, dans sa structure, à une forme d’intelligence raisonnée, et l’énergie à l’instinct porteur de la connaissance.

 

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